Chez Vorgo

Avant tout lisez le Mp que je vous ait envoyé.

La Taverne de Chez Vorgo est très réputée dans le quartier de la Hure. Non seulement parce qu'il s'agit là d'une des plus grandes tavernes de Cadwallon mais aussi en raison de sont emplacement. En effet elle se situe non loin du dôme de l'écorchoire cet abattoir gigantesque ou jour et nuit des ouvriers équarrissent du bétail. La taverne est très vite devenue le rendez-vous des ouvriers qui viennent boire un coup après avoir finit leur travail. Le tenancier est un vieil ogre borgne et rabougris qui vendrait père et mère pour quelques ducats. Tout le monde est au courant de ses magouilles mais son appartenance a la guilde des usuriers le protège de bien des soucis. C'est à lui qu'il faut s'adresser si vous voulez assister aux combats illégaux organisé dans le fief. Il engage régulièrement des hommes de mains pour régler discrètement les problèmes des mauvais parieurs.

La taverne est bondé, grouillante de nombreux gobelins orques et humains qui se partagent cet espace clôt. Quelques marches colantes descendent dans la grande salle. Sur votre droite s'étend sur une quinzaine de mètre le long bar sur lequel attendent des dizaines de chopes vide. Derrière le bar Vorgo dévisage de son œil unique votre arrivée dans sa taverne.

La lourde porte de bois s'ouvrit sur le petit personnage drapé dans sa veste poussiéreuse et brûlée par la naphte en plusieurs endroits. Le bruit et la chaleur de la taverne vinrent frapper le gobelin de plein fouet contrastant avec la froideur du pavé et le silence de mort des ruelles sombres. La taverne, elle était remplie de gens de toutes sortes, de toutes races. Tous plus louches les uns que les autres, pas tous effrayants mais sûrement pas tous honnêtes. Descendant lentement les marches qui laissaient échapper un déchirement aigu quand les chaussures de Dök se décollaient de leur surface poisseuse, mélange de bière et de vomi pour la majorité, le gobelin avisa l'ensemble de la salle. Boah, rien d'exceptionnel. A une table on se hurlait dessus en s'empoignant, à l'autre on dormait dans sa bière ingérée, digérée et régurgitée, à une autre encore on jouait aux cartes, et enfin à une dernière on accostait une femme peu farouche. Une pute quoi. Se dirigeant de son pas de pingouin vers le bar, le gobelin aux petites lunettes en cuir fixées sur le crâne escalada un tabouret collé au bar et de sa voix criarde il commanda:

"Hep Vorgo ! Tu vas ? Allez, sers moi une bière, et dis moi..."

Baissant le ton pour éviter tout éventuelle anicroche, et parce que Vorgo était sympa, et parce qu'il n'avait pour toute défense que ses deux pistolets fixés à un baudrier de son invention. Le risque n'était certes pas grand mais dans ce genre de quartier il vaut mieux se méfier. C'est donc sur le ton de la confidence que Dök s'enquit d'autres nouvelles:

"Dis moi vieux, y a des combats intéressants en ce moment ? J'irais bien voir le spectacle, voire parier un ou deux ducats..."

Puis, toujours accoudé au bar, le gobelin se retourna pour aviser l'éventuelle présence de voleur à ses alentours. Pour l'instant, personne collé à lui. Tant mieux. Il ne vît pas non plus Sküur Löb, ce wolfen qu'il avait rencontré il a de ça quelques temps. Mais bon, c'pas comme si ils étaient cul et ch'mise non plus ... Surtout avec un dévoreur...

L'ogre massif se pencha légèrement au dessus de son bar pour mieux voir le petit être vert qui venait de lui parlé. Il le jaugea du regard ça tête lui rappelait vaguement quelqu'un qu'il avait déjà rencontré. Puis il fût surprit part l'odeur. Il sentait cette odeur si caractéristique des gobelins qui donne l'impression qu'il vont prendre feu en un instant. D'un geste mécanique il attrapa une chope et tira une bière toute en gardant son œil unique sur le gobelin. Il connaissait par cœur le temps qu'il fallait pour remplir une chope et ne prenait même pas la peine de vérifié ce qu'il faisait. La créature étant familière il lui servit sa boisson et répondit:
"-En ce moment les combats de l'arène sont plutôt monotone, depuis un certain temps les frères "météores" domine le circuit ce qui laisse peu de surprise sur les résultats. Les paris ne sont pas très intéressant. Pourquoi vous êtes intéressez par les combats ? Vous savez qu'en ce moment il recherche avidement des combattants dans les arènes...Au faite la chope c'est 10 sous"

Rappel: 100 sous = 1 Ducat

La rue semblait plus étroite que jamais; pourtant large d'au moins sept mètre Sorin se sentait drôlement à l'étroit, surement à cause des habitants les wolfens, trois mètres au garrot pour cinq cent kilos et l'humour d'une porte de prison, sans parler des dévoreurs... Les mêmes en pire... Sorin avançait en slalomant rapidement entre ses monstres géants bien que le quartier semble être un bon endroit pour faire des affaires, Sorin ne se sentait pas de s'y installer quitter le côté humain de la cité n'avait jamais vraiment été dans ses plans d'avenir et d'où que Sorin ne souvienne il n'avait jamais été très un grand courageux, mais il se rassurant en se rappelant ce que son père lui disait : la peur est un signe d'intelligence, la méfiance est bonne en affaires car les morts ne peuvent plus faire de profils!!!!! mais quelque chose sorti Sorin de ses pensées il s'arrêta net; il n'avait jamais rien vue d'aussi imposant l'édifice semblait faire la taille d'un village à lui tout seul de là où il était, il n'en voyait même pas le tour, mais en imaginait les dimensions, en fait sa ressemblait plus à une colline sculptée et terrifiante. Sorin voyait là un monument dédié à la mort et à ses servants et eu des sueurs froides en imaginant les massacres de son antre chaud et pestilentiel. Il s'éloigna rapidement. Après quelque heure à se perdre dans le quartier de la Hure, Sorin se dit qu'il fallait mettre un peu de bonne volonté et tenter une approche plus sociable de la situation, en demandant son chemin; il commençait de plus à se faire sombre et Sorin ne voulait pas s'éterniser dans ses rues sûrement remplies des coups jarret comme il se l'imagine, il aperçut au loin dans une ruelle mal éclairer l'ébauche d'une grande taverne, venant de croiser des miliciens il se sentait plus en confiance et entreprit d'aller glaner quels renseignements...
Il ouvrit la porte en bois massif, et l'odeur vient le frapper d'un coup, un relent d'alcool de crasse et de transpiration emplissait les lieux Sorin fit mine d'y être indiffèrent, on pouvait deviner le métier de la moitié des clients à leur vêtements et leur odeurs et celle ci étaient fortes, il avançait de manière plutôt rapide pour ne pas attirer l'attention et alla se placer dans un coin du bar, s'assit comme il pouvait entoura de son bras gauche sa sacoche ou il entreposait le peut d'affaire qu'il possédait. Il étudia un instant le comportement des clients et imita de façon plus poli la manière local de commander à boire lorsque le dénommer Vorgo passa à sa hauteur :

"Bonjour une bière s'il vous plait!!! et connaissez vous une certaine Tragga qui bosse en armurerie????"

Sorin dégluti mais garda son sens froid, être marchant lui donnait tout de même une certaine aisance dans la discutions, il fut bref pour ne pas perdre de temps les locaux n'ont pas l'air de grand philosophe bavard, même si il aperçu des humain dans la population de la taverne. Il avait commander une bière plus pour la forme, étant de loin sa boisson préférer, il préférait garder les idées clair, il ne boirait sans doute pas la mixture. Le dit Vorgo le regardait étrangement, peut être était son imagination ce vielle orque borgne ne paraissait pour autant pas bienveillant...

Vorgo se déplaçait derrière son bar faisant des allé retour a droite a gauche pour servir ses clients. Malgré sa corpulence d'ogre il semblait se mouvoir avec une certaine agilité. Il faut dire qu'il connaissait si bien son bar qu'il n'avait pas besoin de regarder ce qu'il faisait. Ainsi il était en train de passé un coup de chiffon sur le comptoir d'une main et de servir une choppe de l'autre lorsqu'une voix l'interpella. Il jeta un vague coup d'œil sur l'homme attrapa une chopine presque propre la cala sous la tireuse et actionna le levier.

-" J'ai du mal a comprendre ce qu'un petit bonhomme comme vous peut vouloir a Tragga... Mais je serais vous je renoncerais a faire affaire avec elle. Cette Sessaire n'est pas vraiment accommodante. Enfin ce que j'en dit... Vous la trouverez dans le quartiers des petites arènes en vous dirigeant vère le fief du Soma. "La bourse aux armes" est assez visible, il s'agit d'un vieux bastion reconverti en entrepôt. Vous n'aurez aucun mal a la trouver. 10 sous s'il vous plait...Merci voilà votre bière, Il vous faut autre chose ?"

Il fini sa phrase avec un large sourire tordu au dent jaune en se frottant les mains dans son tablier...